Qui contrôle le chauffage dans les bureaux?

Pour la plupart des entreprises, le chauffage représente le plus important poste de consommation énergétique. Pour réduire cette charge qui équivaut aux 2/3 de la facture des bureaux, il est nécessaire d’identifier les différents acteurs qui interviennent dans le contrôle du chauffage dans les bureaux en France. Ci-dessous, vous découvrirez tous les acteurs concernés par le chauffage dans les bureaux et les responsabilités qui sont les leurs.

Comment le chauffage est-il est utilisé dans les bureaux en France

Le parc immobilier français est estimé 900 millions de m² dont plus de 430 millions de m² sont chauffés pendant les saisons froides. Ceci représente une consommation énergétique colossale du secteur tertiaire qui compte pour 15% des consommations d’énergies finales en France. Au regard du plan de sobriété énergétique promu par le gouvernement on se rend bien compte que l’utilisation du chauffage dans les bureaux devra être encadrée à tous les niveaux. 

Comprendre la sobriété énergétique

L’hiver est désormais à nos portes et avec la crise énergétique qui perdure, les entreprises françaises sont invitées à prendre des mesures pour réduire leurs dépenses énergétiques. Pour faire de cette sobriété énergétique une réalité, il est indispensable d’instaurer chez les professionnels une véritable éco conscience.

Le dirigeant a pour mission d’informer ses salariés sur l’importance de l’économie du chauffage. Désormais, chaque geste compte et des objectifs de sobriétés doivent être préétablis.

Par exemple, l’installation de thermostats dans les bureaux pour mesurer les variations de température et ainsi permettre une utilisation plus rationnelle du chauffage par les employés. On peut également imposer une limite du chauffage dans les bureaux (19° max en journée et 16° la nuit). En cas de surcharge sur le réseau, il faut éteindre le chauffage.

Les employeurs qui paient pour occuper les locaux

schimmelstop-kategorieLes employeurs devront élire un responsable de la sobriété énergétique, chargé de veiller au respect des mesures prises pour la régularisation du chauffage dans les bureaux. Aussi, est-il recommandé d’instaurer des primes pour les employés modèles qui appliquent ces gestes au quotidien.

Les employeurs pourront développer leurs solutions de management afin d’optimiser le chauffage. De même, ils pourront veiller à ce que le chauffage et les appareils non utilisés la nuit et les week-ends soient éteints.

Des politiques spéciales peuvent être développées comme les audits énergétiques qui permettront de redresser l’utilisation du chauffage dans les bureaux.

Les employés qui travaillent dans les locaux

Les employés doivent éviter le gaspillage et se référer aux mesures mises en place par leur dirigeant. Ils doivent éveiller leur éco-conscience et optimiser l’utilisation du chauffage.

Dans les pièces vides, il faut couper ou baisser le chauffage. Veiller à l’éteindre en quittant le boulot. Ils doivent s’habituer à se chauffer à 19°C. cette règle permet en effet d’économiser 7% sur la consommation énergétique des bureaux.

Le loueur qui met son local à la disposition des entreprises

daemmung-kategorie-1Le propriétaire du bâtiment doit s’assurer que son immeuble a une bonne isolation thermique. De même certains travaux d’isolation devraient être effectués pour rendre les murs, la menuiserie et la toiture imperméables aux déperditions de chaleur.

Par ailleurs, il peut opter pour le plancher chauffant comme solution de chauffage économique dans ses locaux. Une solution technique au gaspillage d’énergie est le remplacement du matériel par des équipements de basse consommation lorsque c’est possible.

Il est important de rappeler que le gouvernement français veut réduire de moitié la consommation d’énergie des bâtiments et bureaux. Cette volonté s’appuie sur la stratégie énergétique 2030 qui a été votée par la représentation nationale.

Conclusion

Des initiatives de programmes comme ADEME font la promotion d’un chauffage plus sain et plus optimal à travers la campagne « agir pour la transition écologique ». Des fonds comme le « Fonds Chaleur » visent à accompagner les TPE et PME dans le choix et la mise en œuvre de méthodes de chauffage renouvelables.

Elles peuvent d’ailleurs bénéficier de financements allant en ce sens grâce à ce « Fonds Chaleur » et à d’autres démarches auprès de l’ADEME. Trois aides sont proposées :

  • Jusqu’à 30% de l’investissement et un bonus jusqu’à 20% pour les PME concernant l’investissement en récupération de chaleur ;
  • Remboursement jusqu’à 60% avec bonus de 10% à 20% pour les PME, portant sur les investissements dans un réseau de distribution de chaleur ; et
  • Jusqu’à 45% des investissements réalisés dans les énergies renouvelables avec un bonus à hauteur de 10% à 20% pour les PME

 

Tout ceci afin d’atteindre l’objectif de 38% de chaleur consommée à l’horizon 2030, d’origine renouvelable.